Biomimétisme et apprentissages
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Dans cet article du site cursus.edu titré “biomimétisme et apprentissage”, il donne un éclairage intéressant sur les possibilités de développer nos capacités en termes d’apprentissage continue en s’appuyant sur une observation du vivant.
L’article ouvre aussi la voie à une façon, pour les professionnels de la formation, de penser les dispositifs de développement de compétences que nous pouvons créer.
Six points ressortent de l’article :
A l’image des virus, et de la COVID qui nous touche actuellement, nous apprenons que leur développement rapide, repose sur leur capacité à se répandre rapidement. Elle s’appuie sur la puissance de la masse et de la « démultiplication des essais -erreurs pour trouver le meilleur chemin ».
L’inspiration pour la formation : croiser la puissance de l’informatique, des réseaux et les capacités de notre cerveau qui deviendrait « une interface pour que du sens émerge et circule ». Un savoir qui deviendrait dès lors “porteur de sens, indépendant (…), libéré et qui ne cesse de progresser”.
A l’image du tardigrade, doté de capacités incroyable d’adaptation à son environnement même le plus extrême, il peut nous « apprendre l’importance du changement de rythme en fonction des situations ».
L’inspiration pour la formation : entrainer les individus et développer leur capacité à ajuster leur rythme (d’apprentissage et/ou de travail) en fonction des contextes et situations dans lesquels ils se trouvent. Sortir de la frénésie du tout urgent qui, in fine nous dessert plus qu’autre chose et qui nous fait tomber dans les travers de la réaction spontanée plutôt que de l’action efficiente. Ainsi comme le tardigrade, acquérir « (…) une capacité non pas de résilience dans l’entreprise, mais d’anti-fragilité ».
En observant le blob, cet organisme incroyable, issu dirait-on d’un film de science-fiction, on découvre deux capacités : « le blob anticipe les évènements ; le blob acquiert l’information et la transmet par contact ». Il réalise cette prouesse sans synapses ni neurones.
L’inspiration pour la formation : créer des modalités qui favorisent la sérendipité entre les participants.
Ici interviennent les insectes sociaux tel que les abeilles. leur capacité s’appuie sur la faculté à disposer « d’une intelligence en essaim, forme d’intelligence distribuée » ce qui leur permet de « produire des œuvres qui dépassent la possibilité d’individus isolés ».
L’inspiration pour la formation : démontrer par les activités réalisées en formation le sens à se regrouper pour apprendre en s’appuyant sur l’intelligence collective et ce, malgré un cadre sociétale qui laisse encore trop la place, voire qui favorise, à l’individualisme. Ceci permet sans doute de permettre à chacun de distinguer clairement l’individualisme et l’association d’individualités qui se renforcent en agissant ensemble.
Ici, le biomimétisme au travers de l’observation d’oiseaux tels que les pies, les corneilles ou encore les perroquets qui, bien que ne disposant “que” de becs et de pattes, sont capable grâce à leur sens de l’observation et de la déduction, des trésors d’ingéniosités pour accéder à des objets de convoitises (nourriture par exemple) en résolvant des situations improbables.
L’inspiration pour la formation : « réévaluer la notion de moyens pour apprendre (…) afin « d’augmenter les capacités perceptives et analytiques en s’entrainant à observer plus finement ».
Chez les mammifères qui ont beaucoup de point commun avec les humains, « les apprentissages sociaux (…), la compassion dont ils sont doués pour leurs congénères blessés ou mourants les placent dans un registre d’apprentissage ou l’émotion joue un rôle central ».
L’inspiration pour la formation : Comment créer les conditions en formation pour répondre à ces deux questions « Comment les humains nourrissent ils des émotions pour apprendre ? Que font-ils de ces émotions pour apprendre ensemble ? ».
“Le biomimétisme est un incroyable champ d’innovation et de progrès pour les humains. Il peut aider à résoudre des problèmes complexes en s’inspirant de tous les essais et erreurs qu’a produit la nature jusqu’alors”.
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